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Pour égayer un peu cet hiver et ce printemps 2011, chaque semaine je vais vous extraire de ma collection, scanner et publier ici une pub d’époque en lien avec nos TR5.
Assez logiquement, on commence par celle-ci, extraite d’un numéro du Journal du Touring Suisse de 1968, qui met en avant une des caractéristiques principales de nos voitures : L’injection Lucas bien sûr. Oh, et c’est de là que vient mon avatar, pour ceux qui se posaient la question!
A suivre…
J'ai de quoi vous tenir en haleine quelques mois! Je fais comme Julian Assage et WikiLeaks, pas tout d'un coup, pour préserver l'intérêt!
Cette semaine, le classique des classiques, s'il fallait ne garder qu'un seul document publicitaire d'époque ce serait celui-ci: La brochure de la TR5 PI par Triumph, ici dans sa version originale anglaise. Elle existe aussi dans les langues des pays d'exportation: allemand, français, italien, néerlandais, etc...
'JKV654F', la TR5 rouge qui prend la pose dans cette brochure, réapparaîtra encore dans plusieurs autres documents que je vous scannerai plus tard...
A noter quelques détails intéressants sur cette voiture, comme par exemple la boîte à air et le filtre de reniflard de culasse, qui ont ensuite été modifiés sur les modèles de série.
Ce qui est amusant sur cette plaquette publicitaire,rédigée en anglais,c'est que le moteur ne doit pas être celui du véhicule en photo,puisqu'il semble que ce soit celui d'une conduite à gauche(servo et réservoir de Lockeed à gauche).
L'intérieur,en revanche ,correspondrait...
Phil
Ah oui, bien vu Phil! Bizarre autant qu'étrange en effet!
Autre détail,on n'aperçoit pas ,sur la vue du moteur, la tringlerie ni le câble de commande des papillons...
Tel quel,ce moteur devait avoir un ralenti au-delà de la zone rouge!
Phil
Remarquez, la dame en page 2 est aussi assise dans une conduite à gauche...
Comme cette brochure est la même (à part la langue) pour tous les pays où la TR5 était exportée, peut-être que Triumph a voulu faire une seule version 'passe-partout' avec les photos de deux voitures, une fois conduite à gauche et une fois conduite à droite?
Oui...Mais comme tu dis,Brett,(merci encore pour ces documents)une plaquette à garder et regarder...
Et si on n'aime pas la TR5 on peut se rabattre sur les modèles féminins-;))
Phil
En parlant des modèles féminins, ils participent pour beaucoup dans cette brochure à ce délicieux parfum 'swinging sixties' - en partiuculier la robe de la demoiselle en page 2!
Cette histoire d'absence de tringlerie ou câble de commande des papillons me turlupine, j'ai beau regarder la photo sous tous les angles je ne trouve pas de solution.
Du coup j'ai posé la question à Bill Piggott par e-mail, on verra s'il me répond !
Scoop!
J'ai discuté de ce compartiment moteur du catalogue avec Roger Ferris, le registrar pour les TR5/TR250 du TR Register anglais, une des plus grandes encyclopédies vivantes qui soient sur la TR5.
Il me dit que le moteur photographié dans la brochure TR5 n'est pas fonctionnel! Il s'agit en fait d'une moteur de TR250 sur lequel on a monté des pièces d'injection de TR5 pour la photo. Pas très sérieux... Ceci explique cela (l'absence de câble, le filtre de reniflard, la conduite à gauche).
Roger m'indique aussi que plus on regarde ce moteur, plus on trouve d'erreurs, il y en a encore d'autres, testons vos connaissances!! Que voyez-vous d'autre?
Chouette,un quiz!
C'est vrai que Roger Ferris est LE spécialiste TR5 du TR Register. J'ai pu ,grâce à ,lui tout savoir de la vie de ma voiture depuis sa sortie d'usine.
Sur ce moteur,on peut voir qu'une cosse de l'allumeur semble orpheline,puisque rien n'y est raccordé.
Par ailleurs ,les 2 durites qui font la jonction entre les collecteurs d'admission ne me semblent pas trés catholiques en dimension et en installation.
Ce sont deux bouts de tuyaux juste emmanchés pour la photo...Sans doute fallait-il aller vite.
Phil
Oui, bien vu pour les durits entre pipes d'admission, exactement!
En fait, la photo est certes un peu sombre, mais ce n'est pas une cosse de l'allumeur orpheline que tu vois... c'est la pompe à essence. On sait que les 24 premières TR5 produites avaient la pompe à essence et le PRV dans le compartiment moteur, près du Metering Unit (doseur-distributeur en français), donc pour le catalogue on retrouve aussi ces éléments dans le compartiment moteur. Les trois vis qu'on voit sur cette photo sont les deux pour fixer le couvercle et la centrale pour régler le flotteur.
Ca ne devait pas être triste le vapour lock sur ces 24 premières TR5 avec pompe Lucas bien au chaud dans le compartiment moteur...
Autre erreur sur ce faux moteur de TR5 pour la brochure, mais la c'est un piège car on ne le voit pas sur cette photo (Roger Ferris a d'autres photos du moteur, qui n'ont pas été publiées): les câble d'essence des injecteurs ne sont pas connectés à la bonne place sur le doseur-distributeur, donc encore une raison que ce moteur ne puisse en aucun cas tourner!
Les Experts chez Triumph:Brett Sherlock et Phil Watson...-:))
Si,si,juste derrière le bouchon de remplissage d'huile,la cosse isolée de l'allumeur qui doit être connectée à la bobine(basse tension).On voit aussi le haut de la bobine plus à droite, et sa petite cosse nue comme un ver.
Pour toutes ces raisons,on attribue un zéro à l'accessoiriste!Il est viré!Hop!
Phil
L'accessoiriste est aujourd'hui au mieux octogénaire ...
Ah oui, c'est vrai, encore une preuve accablante que ce moteur ne peut pas tourner! (voir cercles bleus)
Ceci dit, dommage que Triumph n'ait pas conservé le petit passe pour les tuyaux alimentant les injecteurs (cercle vert) sur les TR5 finales, c'est plus propre que la bride que nous connaissons.
Et celui qui se fabriquera ce petit passe (cercle vert) aura une auto encore plus d'origine que l'origine puisqu'avant l'origine!!! (c'est un peu confus je l'admet ;-)
...et celui qui reconstruira son moteur sur la base du véritable catalogue d'époque sera tout étonné qu'il ne fonctionne pas...
En fait, au sujet du petit passe (cercle vert), construit en métal et fixé à la culasse... ça doit bien conduire la chaleur et faire vaporiser l'essence dans les tuyaux ça... peut-être une des raisons pour lesquelles il n'a pas été retenu par Triumph au final.
Je trouve que c'est une solution assez élégante qui met un peu d'ordre dans tous ces spaghettis qui cohabitent sous le capot.
Cette semaine, on retraverse la Manche. Nous voici à fin 1967, feuilletant un magazine automobile, dans lequel on tombe sur cette page prometteuse:
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